ma vie à spézet

Un remerciement particulier à Janig, qui "me sort" de ma grotte depuis que je l'ai trouvée au bord de la route, à pied, exaspérée par un dépanneur qui n'arrivait pas, un livre à la main, sa voiture plantée dans le fossé. C'était le le jour de la tempête Ciaran. C'était donc le 1er novembre 2023. Je donne le nom de cette tempête, car on finira par ne plus se souvenir de leur prénom tellement elles deviennent nombreuses. Comme s'il fallait les rendre presque sympathiques. Comme s'il fallait qu'on les intègre à nos vies, comme une voisine ou un cousin éloigné.

An Sibin, un pub, une autre ambiance tout aussi très, très sympa. L'espace de quelques instants, je me serai cru quartier Montorgeuil à Paris, ou à la Butte aux Cailles. Enfin, les humeurs de ces quartiers et de leurs bars, il y a au moins 30 ans.

En l'espace de deux jours, à Spézet, j'ai vu et entendu tellement de sons, de gens qui dansent, des musiciens, des poètes aussi, des paroliers. Il me semble que tous ces gens sont nés avec un instrument, ou une voix, juste mêlés dans leur cheveux, ou bien cachés dans le pigment de leur peau, à moins que ce soit porté au bout de leurs cils. Ca fait tellement partie de leur corps, de leur être intégral.

Merci, c'était une super soirée, inspirante et chaleureuse.